Comment choisir et poser la gouttière idéale pour équiper durablement votre toiture ?
Pour protéger votre façade durant de longues années et acheminer correctement l'eau pluviale vers un récupérateur ou vers le réseau d'eau, choisir la gouttière adaptée à votre toiture et son environnement est primordial.
En fonction de la pente et de la surface du toit, du style architectural de votre région ou des conditions climatiques, le type d'équipement peut varier sur plusieurs points.
D'autres paramètres comme la durée de vie, la difficulté d'installation ou le budget sont également à prendre en compte.
Pour répondre à ces différentes contraintes, votre choix peut se porter sur différents matériaux comme le PVC, l'acier galvanisé ou le zinc, ou différents profils comme les gouttières pendantes ou rampantes.
Afin de vous aiguiller vers la gouttière parfaite parmi toutes les options existantes, nous détaillons pour vous les caractéristiques déterminantes.
Mais le choix de la gouttière ne suffit pas à obtenir une évacuation efficace et pérenne. Pour que vous soyez parfaitement satisfait de l'élégance et de la longévité de votre gouttière, nous vous expliquons aussi les étapes à suivre afin de réaliser une pose fiable et durable du profilé et de sa descente.
Étapes pour bien choisir sa gouttière
Pour déterminer la gouttière parfaitement compatible avec votre bâtiment, il est nécessaire de bien connaître les différentes possibilités qui s'offrent à vous. Nous détaillons donc ici les particularités de chaque modèle.
Étape 1 : déterminer le type de gouttière
Il existe deux types de système : la gouttière pendante et la gouttière rampante.
La forme et le mode de fixation sont différents pour chacune d'elle. La première étape consiste donc à étudier la configuration de la toiture pour définir la catégorie adaptée à votre toit.
La gouttière pendante, la plus populaire
Comme son nom l'indique, la gouttière pendante est suspendue sous l'égout du toit, en dessous de la pente. Elle peut prendre différentes formes, disposer de finitions variées, et être fabriquée à partir d'un large choix de matériaux.
Cette solution est majoritairement privilégiée pour sa polyvalence. Elle s'adapte à toutes les toitures grâce à sa fixation aisée avec des crochets à positionner sur les chevrons de la charpente, la planche de rive ou la maçonnerie du bâtiment.
Cette méthode de pose permet également de déposer plus facilement la gouttière si nécessaire, lorsqu'elle est endommagée ou que vous souhaitez changer de modèle.
En cas de doute, cette gouttière représente donc une valeur sûre aux multiples possibilités.
- Compatible avec tout type de toiture.
- Facile à fixer sous le toit.
- Nombreux modèles existants.
- Plus voyante.
- Moins harmonieuse avec votre bâtiment.
Parmi cette catégorie d'équipement pluvial, votre choix peut se porter sur différents designs de gouttière :
La gouttière demi-ronde
Certainement la plus courante, la gouttière demi-ronde tient son nom de sa forme de demi-cercle. Cette spécificité lui offre une capacité hydraulique optimale et réduit l'encrassement généré.
De plus, ce modèle est facile à fixer et généralement proposé dans des matériaux, des couleurs et des dimensions variés. Il est donc polyvalent et souvent préféré pour les maisons individuelles.
À noter qu'il existe des déclinaisons particulières de ce type de produit :
- La gouttière lyonnaise : elle est dotée d'un ourlet de grosse dimension pour rigidifier le profilé, complété généralement par une pince évitant les remontées d'eau.
- La gouttière anglaise : modèle volumineux destiné à évacuer une quantité d'eau pluviale plus importante. Il appartient à un style architectural particulier, notamment présent sur les toitures parisiennes de type Haussmannien.
La gouttière moulurée
Parfois nommée gouttière à profil ovoïde, elle dispose d'un réel atout charme grâce à sa forme de corniche.
Ce profilé convient parfaitement pour les maisons individuelles modernes, mais on le retrouve également sur les bâtiments anciens.
La gouttière carrée
Comme son nom l'indique, cette gouttière est composée d'un profil carré. Elle est particulièrement appréciée pour les bâtiments volumineux. Son design se confond avec les lignes du toit et de la façade, et permet ainsi de réaliser une pose discrète, moderne et rustique.
La gouttière rampante, spécifique et discrète
La gouttière rampante est généralement préférée dans le Nord de la France où les pentes de toit sont plus importantes.
Elle se pose sur la corniche ou sur la partie basse de la toiture, ce qui la rend bien plus discrète qu'une gouttière pendante.
Cependant, cette installation n'est pas compatible avec toutes les toitures et toutes les couvertures car le profilé se fixe sur les chevrons de la charpente ou sur une bande de doublis.
- Recommandée pour les toitures à forte inclinaison.
- Peu visible, elle fait partie intégrante de la toiture.
- Dans la majorité des cas, elle ne dépasse pas du toit. Elle est donc très pratique en limite de propriété.
- Plus complexe à installer.
- Adaptée à des configurations de toit spécifiques.
- Si la gouttière déborde, l'eau pluviale ruissèle directement sur la façade.
Ici aussi, vous disposez de plusieurs types de gouttières pour équiper correctement votre toit :
La gouttière nantaise
Avec son profilé formant un angle aigu de 70°, ce modèle rampant est très élégant une fois associé à une couverture de toit en tuiles plates ou en ardoises. Cependant, son débit d'évacuation de l'eau est limité et ne permet donc pas d'équiper une large surface de toiture.
En fonction de l'inclinaison du toit, il peut être nécessaire de choisir un profilé avec un angle de 90° : il s'agit alors d'une gouttière lavalloise.
La gouttière havraise
Contrairement à la gouttière nantaise, elle dispose d'un relevé arrondi rappelant une gouttière pendante demi-ronde et offrant une meilleure performance hydraulique. Cette forme est moins discrète et esthétique que celle de son homologue, mais elle est peu visible car elle s'intègre aussi dans la couverture.
On la retrouve parfois sous l'appellation gouttière ardennaise.
La gouttière Quimper
Plus rare, elle se pose également sur le bas du versant. Son profil formé de deux angles droits en S permet d'intégrer une planche en façade.
Cas particuliers
Le chéneau, l'évacuation intégrée au toit
Il existe un troisième type de système de collecte et d'acheminement de l'eau pluviale appelé chéneau. Bien plus rare en raison de sa complexité, il se retrouve principalement sur les bâtiments anciens ou industriels.
Matérialisée par un canal incorporé dans la maçonnerie, cette solution est invisible depuis le sol et dispose d'un débit hydraulique très élevé, mais elle est très difficile à entretenir : vous devez monter sur le toit pour vérifier que les orifices de trop-plein ne soient pas obstrués.
Il faut donc retirer régulièrement les feuilles mortes et autres déchets afin d'éviter une infiltration d'eau ou une fuite qui pourraient occasionner des dégâts des eaux.
La boîte à eau
Lorsque votre bâtiment est doté d'une toiture plate, la boîte à eau est la solution idéale pour gérer l'évacuation des eaux pluviales tout en assurant l'étanchéité du bâti.
Ce système intervient dans les maisons modernes avec toit terrasse ou les bâtiments industriels et les immeubles sans couverture de toit. Il peut être connecté à l'évacuation d'une gouttière, ou directement raccordé au réseau grâce à une descente.
Étape 2 : choisir la dimension de gouttière adaptée à ma toiture
Le choix de la dimension de votre gouttière est essentiel. Votre système d'évacuation des eaux pluviales doit être suffisamment volumineux pour recueillir et gérer l'acheminement de l'eau sans débordement.
Données Météo France
Pour déterminer la taille parfaite de la gouttière, il est recommandé d'étudier en premier lieu la pluviométrie de votre région.
Les données météorologiques sur les précipitations annuelles moyennes apportent des indications très importantes pour vous aider sur ce sujet.
Attention aux idées reçues : les pluies sont parfois plus abondantes ou plus brutales dans le sud de la France !
Ensuite, vous devez mesurer la surface du toit et sa pente pour avoir une idée précise de la capacité nécessaire.
Toutes ces caractéristiques vous aideront à déterminer la dimension idéale pour équiper votre bâtiment. Cette valeur est appelée développement : il s'agit de la largeur de bande de matière utilisée pour fabriquer la gouttière, quel que soit sa forme ou son matériau.
Le développé est donc déterminant pour connaître la capacité hydraulique de votre système : plus il est important, et plus la gouttière peut recueillir et évacuer une grande quantité d'eau. De plus, il est directement lié au diamètre des descentes associées.
Voici un tableau apportant quelques estimations sur les développés recommandés :
Important : nous vous recommandons de faire appel à un professionnel pour le calcul des dimensions. Une erreur pourrait provoquer des dégâts des eaux (infiltrations, fuites, débordements...).
Étape 3 : choisir le matériau idéal pour ma gouttière
La durée de vie de votre système d'évacuation des eaux pluviales peut varier en fonction du matériau. Ce choix peut également avoir une influence sur le coût, l'esthétisme du montage ou la simplicité de la pose.
Vous hésitez entre une gouttière en plastique peu onéreuse ou une gouttière en métal plus résiliente ? Nous listons pour vous les qualités et les défauts de chaque matière présente sur le marché.
Le PVC, un matériau répandu, abordable et polyvalent
Si vous souhaitez une gouttière avec une couleur originale et à moindre coût, le PVC est fait pour vous ! Il permet d'équiper votre bâtiment avec un budget réduit mais reste plus fragile que le métal, notamment en cas de grand froid ou de violente grêle.
De son nom complet polychlorure de vinyle, ce plastique est léger et agréable à poser. Malgré une résistance à la corrosion indéniable, sa durée de vie oscille généralement entre 10 et 20 ans.
- Large choix de coloris et de formes disponibles.
- Mise en place et entretien faciles et rapides à réaliser grâce à sa légèreté.
- Économique, cette solution est la moins chère du marché.
- Durée de vie limitée et réparation impossible (les pièces doivent être remplacées).
- Solidité modérée présentant un risque de casse en cas de chocs ou de grêle.
- Résiste mal au froid extrême. Une pose en zone montagneuse est à éviter.
À noter : le fabricant Nicoll propose une variante du PVC appelée techtan. Ce matériau composite est une innovation offrant une résistance très élevée tout en conservant les avantages du PVC. Sûr de la qualité de son produit, Nicoll le garantit durant 30 ans.
Vous trouverez plus d'informations en visionnant la vidéo suivante ou en visitant l'article dédié du fabricant.
Le zinc, un métal à la fois pérenne et esthétique
Très apprécié pour sa grande solidité, le zinc est adapté à la plupart des climats car il ne craint pas le gel, la chaleur et les intempéries. Ce matériau crée naturellement une patine protectrice qui le préserve contre la corrosion et ajoute un aspect mat esthétique. Ainsi il bénéficie d'une longue durée de vie de 30 ans en moyenne.
En complément de son aspect traditionnel, certains fabricants comme Rheinzink et VMZINC proposent des systèmes de gouttière avec un pré-patinage proche du gris velours ou du gris anthracite.
- Haute résilience aux chocs, aux températures extrêmes, aux UV et aux intempéries.
- Différentes formes disponibles en gouttières rampantes ou pendantes.
- Plus écologique, il est naturel et recyclable.
- Il n'a pas besoin d'entretien et génère une protection naturelle contre l'oxydation.
- Apparence élégante et traditionnelle.
- Installation et réparation plus difficiles à réaliser, nécessitant généralement des soudures à l'étain.
- Sa durabilité peut être affectée par l'air marin ou certains polluants atmosphériques.
- Le métal est sensible aux variations de température. Des jonctions et joints de dilatation sont nécessaires pour préserver la gouttière.
Le cuivre, le matériau noble à la durabilité exceptionnelle
Certains climats exigent une résistance à toute épreuve... Le cuivre est là pour y répondre ! Parfaitement adapté aux conditions météorologiques difficiles, il résiste à la corrosion grâce à sa patine très esthétique qu'on retrouve sur les bâtisses d'exception.
Bien qu'elle se répercute sur son coût plus élevé, sa durée de vie est supérieure à 50 ans.
- Très solide, il supporte tous les climats pendant plusieurs générations.
- Aspect très élégant avec une patine esthétique au charme unique.
- Malléable facilement avec les outils adaptés.
- Existe dans différents types de gouttières rampantes et pendantes.
- Solution coûteuse.
- Sa pose est difficile et exige des soudures pour garantir son étanchéité.
- Son apparence n'est pas compatible avec tous les styles architecturaux.
L'acier galvanisé, la solidité à un prix accessible
Parmi les matériaux les plus robustes, on retrouve l'acier galvanisé et sa très bonne tenue dans le temps. Cette longévité est assurée par la couche de zinc qui protège le métal contre la corrosion tout en réduisant fortement la dilatation et la déformation de la gouttière. Ce matériau résiste donc aux variations de température et aux conditions climatiques difficiles pendant plusieurs dizaines d'années.
La pose de ce système d'évacuation des eaux pluviales peut être réalisée sans mastic et sans soudure.
Bon à savoir : spécialiste de la gouttière en acier, le fabricant Lindab a créé un système d'emboîtement Rainline simplifiant grandement l'installation des pièces. Les jonctions et fonds de gouttière sont dotés d'un joint EPDM assurant l'étanchéité de l'installation.
- Très solide, résistant à la corrosion et à la dilatation.
- Coût limité, avec un excellent rapport qualité/prix.
- Pose possible par emboîtement, sans avoir à souder ou appliquer du mastic.
- Certaines gouttières disposent d'un laquage offrant un choix varié de couleurs.
- Le poids du métal est conséquent, ce qui rend la pose plus difficile et exige un système de fixation fiable.
L'aluminium, une élégance moderne alliée à une durée de vie confortable
Malléable et léger, l'aluminium peut adopter différentes formes esthétiques. Une gouttière en aluminium est très souvent moulurée et associée à une descente ronde, carrée ou rectangulaire. Ce design est complété par un large choix de coloris qui s'adapte à tous les styles de toitures et de façades.
Ce métal supporte très bien les intempéries, la dilatation et la corrosion. Même s'il résiste efficacement au froid, il peut toutefois être amené à se bosseler sous l'effet du gel. Grâce à sa résilience, sa durée de vie dépasse souvent la vingtaine d'années.
- Facile à travailler et à transporter.
- Choix varié de formes et de couleurs.
- Bonne résistance aux conditions extérieures et à la corrosion.
- Excellente tenue à la dilatation.
- Durée de vie plus courte que les autres métaux.
- Peut se bosseler à cause du gel.
- Bien que recyclable, ce matériau est peu écologique à cause de l'impact environnemental néfaste de son extraction à ciel ouvert.
Étape 4 : prendre les bonnes précautions avant de valider le choix de ma gouttière
Lorsque la dimension de la gouttière a été déterminée avec soin, il est impératif de consulter le plan local d'urbanisme. Ce document précise les formes de profilés et les types de matériaux autorisés dans votre commune. Il peut notamment imposer un modèle régional comme la gouttière nantaise ou havraise.
Que vos travaux concernent une construction neuve ou bien une rénovation, vous devez donc vous assurer que votre choix est conforme aux restrictions.
Assurez-vous par ailleurs que le poids de la gouttière n'excède pas la charge admissible du support.
Comment installer la gouttière et sa descente ?
Afin d'éviter un dégât des eaux, puis de garantir la longévité et l'étanchéité de votre système d'évacuation des eaux pluviales, les différentes pièces doivent être assemblées et fixées avec soin.
Pour mieux appréhender la pose de votre gouttière et de ses accessoires, reportez-vous au schéma standard ci-après, récapitulant la liste des éléments composant votre système.
Lors de la pose, nous vous invitons à tester régulièrement votre installation en vérifiant la solidité et la stabilité de l'équipement. Il est également recommandé de simuler un écoulement d'eau pluviale, et d'ajuster les pièces si nécessaire.
Comment fixer les crochets de gouttière ?
Pour la majorité des gouttières pendantes et rampantes, la fixation est assurée par des crochets de même développé.
Il existe différents types de crochets qui varient en fonction du support associé. Ainsi, en étudiant la configuration de votre toiture et de votre couverture, vous pouvez les fixer sur le bandeau du toit, sur les chevrons de la charpente ou sur les tuiles.
Pour commencer l'installation de la gouttière, il est recommandé de repérer avec une vis les points de fixation à chaque extrémité de la planche de rive en respectant une pente de 5 mm par mètre de gouttière minimum (pour les toitures volumineuses ou les zones à forte précipitation, il est conseillé de respecter un dénivelé de 10 mm par mètre).
En plaçant un cordeau à tracer entre les deux vis, vous pouvez obtenir une ligne continue servant de repère pour fixer les crochets avec un intervalle de 50 cm maximum.
Comment assembler ma gouttière ?
Une fois les crochets en place, vous pouvez poser le profilé de gouttière et ses accessoires en respectant le schéma précédent.
Pour compléter correctement votre système d'évacuation des eaux pluviales, il est donc nécessaire de raccorder des jonctions, des fonds de gouttière, des naissances et des angles de gouttière.
En fonction du matériau sélectionné, différents types d'assemblages sont possibles :
La fixation par collage
Essentiellement adaptée à la gouttière en PVC, cette opération s'effectue avec l'aide d'une colle spéciale sous forme de gel. Lorsque vous avez retiré les saletés présentes sur les pièces, il vous suffit d'appliquer un cordon régulier et continu pour fixer les pièces entre elles.
La fixation par emboîtement
Pour certaines gammes comme la gouttière Lindab en acier galvanisé, vous pouvez emboîter simplement les pièces ensemble.
Il suffit d'utiliser une pince pour plier et déplier les éléments afin de les fixer. Les joints EPDM présents sur les jonctions et les fonds de gouttière se chargent ensuite d'assurer un raccordement étanche.
Cette méthode est facile à réaliser car vous n'avez pas à souder les pièces ou appliquer du mastic. Toutefois, il est parfois recommandé d'ajouter un joint en silicone pour optimiser l'étanchéité et éviter les fuites.
La fixation par soudure
Pour la plupart des gouttières en métal, un assemblage par soudure est nécessaire. Ce procédé est plus complexe à réaliser mais offre une étanchéité parfaite et une durée de vie optimale.
Avec du décapant, des baguettes d'étain et un fer à souder de couvreur, les éléments en acier galvanisé, cuivre et zinc peuvent être soudés solidement.
À noter que cette méthode d'assemblage demande des compétences professionnelles bien plus exigeantes que celles des deux autres types d'assemblages.
Quelques précautions à ne pas oublier :
- Quel que soit le type d'assemblage à réaliser, il est nécessaire d'insérer des jonctions ou des joints adéquates pour une gestion optimale de la dilatation. Cette démarche est indispensable pour assurer la durabilité de votre gouttière.
- Pour éviter toute fuite, bien vérifier que l'étanchéité entre chaque pièce est assurée.
Comment insérer et fixer la descente de gouttière ?
Au point le plus bas de votre gouttière doit se trouver la naissance. Cette pièce assure l'acheminement de l'eau pluviale vers la descente de gouttière. Lorsqu'elle est correctement fixée, vous pouvez commencer l'assemblage de la descente. Une nouvelle fois, nous vous invitons à visualiser les pièces nécessaires en étudiant le schéma précédent.
En haut de cette évacuation verticale se trouve un coude écharpe ou un jeu de coude.
À noter que le coude supérieur doit simplement être emboîté et non collé ou soudé, afin de permettre une dilatation sans risque. Cette précaution s'applique également au niveau du dauphin ou du pied de chute, en partie basse de la descente.
Les autres pièces peuvent ensuite être raccordées en suivant la même procédure d'assemblage que la gouttière.
Pour maintenir le tuyau en position, vous pouvez utiliser des colliers de fixation à positionner sur votre façade.
La plupart du temps, cette pièce est ancrée au mur avec une patte à vis et maintient le tube après un simple clipsage ou vissage. Il est recommandé de ne pas dépasser un écart de 1 mètre entre chaque collier.
D'autres accessoires de descentes peuvent s'avérer utiles en fonction de la configuration de votre bâtiment :
- Vous disposez de deux toitures séparées équipées chacune d'une gouttière distincte ? Vous pouvez raccorder les deux descentes vers un seul tuyau en utilisant un jambonneau, parfois appelé cuvette de branchement.
- Vous possédez une maison à étage ? La longueur de la descente peut être prolongée en plaçant un manchon entre deux tuyaux.
Quelques accessoires pour compléter la gouttière
En plus des composants standards du système d'évacuation des eaux pluviales, vous pouvez ajouter quelques éléments complémentaires.
Différentes solutions s'offrent à vous pour raccorder la gouttière, limiter son entretien ou récupérer l'eau.
Préserver la gouttière et prolonger son efficacité
Le principal entretien nécessaire pour les gouttières de tout type consiste à retirer les feuilles, branches et autres déchets s'accumulant progressivement, notamment si votre maison est située à proximité d'arbres ou d'arbustes.
Ce problème récurrent peut obstruer votre évacuation, générer des débordements d'eau, ou même endommager les pièces.
Heureusement, différentes solutions empêchent le passage d'éléments indésirables dans la gouttière ou la descente :
La crapaudine
Placée au niveau de la naissance de la gouttière, la crapaudine fait office de filtre bloquant les divers végétaux et déchets afin d'empêcher qu'ils ne s'aventurent dans la descente, se coincent entre les raccords et bouchent votre évacuation.
Très facile et rapide, son installation ne prend que quelques instants et peut vous épargner bien des soucis.
Le pare-feuille
Pour conserver un écoulement optimal de l'eau, vous pouvez également insérer un pare-feuille ou un grillage stop-feuille.
Fixé sur la gouttière, il est composé d'un maillage qui évite l'accumulation de déchets à l'intérieur de la gouttière.
Gérer l'évacuation de l'eau vers le réseau ou un drainage
L'eau pluviale ruisselant du toit doit être évacuée correctement pour éviter un dégât des eaux. Son écoulement doit être maîtrisé sans atteindre le terrain ou l'habitation de vos voisins.
Pour commencer, chaque descente doit être munie d'un regard pour acheminer l'eau vers la canalisation enterrée.
Dans certaines configurations, la descente peut être associée à un dauphin coudé déversant l'eau dans un caniveau.
Deux cas de figure existent ensuite :
- La plupart du temps, votre gouttière doit être raccordée au réseau public de votre ville. Il est alors nécessaire de connaître les modalités auprès du service d'urbanisme de votre mairie.
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En l'absence d'un collecteur public, un dispositif individuel est nécessaire (principalement en milieu rurale).
Pour cela, vous pouvez équiper votre évacuation d'un puisard ou d'un puit de drainage qui évacue progressivement l'eau dans les couches perméables du sol.
Récupérer l'eau de pluie pour faire des économies et protéger l'environnement
Collecter l'eau de pluie présente de nombreux avantages pour vous et pour l'environnement. En récupérant l'eau pluviale pour arroser votre jardin, nettoyer votre voiture ou alimenter vos WC, vous préservez les réserves naturelles de la planète et réduisez vos dépenses.
Le plus simple est d'installer un récupérateur ou un collecteur d'eau au cœur de votre descente de gouttière. Cet équipement peut être équipé d'une sortie filetée pour connecter un tuyau, ou d'un simple clapet pour déverser directement l'eau dans un stockage hors-sol.
Il est important de choisir un équipement doté d'une grille ou d'un filtre pour limiter la prolifération d'algues ou de micro-organismes. De même, si la pièce ne contient pas de fonction trop-plein, il est nécessaire que la cuve en possède un pour évacuer l'eau lorsque le réservoir est rempli.
Une fois le récupérateur en place, vous pouvez le raccorder à une cuve extérieure.
- Très facile à installer à proximité de votre façade.
- Accessible, la cuve est facile à entretenir.
- Robinet à portée de main.
- Dans la plupart des cas, une pompe n'est pas nécessaire.
- Même s'il existe des solutions décoratives, elle reste généralement peu esthétique.
- Sa capacité modérée est adaptée à l'arrosage uniquement.
- Doit être vidangée en hiver pour éviter d'éclater en cas de gel.
Si vous souhaitez raccorder votre habitation à la récupération d'eau de pluie, une cuve enterrée est nécessaire.
- Extrêmement discrète : seul son regard reste visible.
- Grande capacité de stockage permettant d'équiper votre maison en eau non potable.
- Coût plus élevé en raison des travaux de terrassement et de raccordement.
- Difficile à installer : à privilégier lors de la construction de la maison.
- Entretien plus complexe de la pompe à eau et des autres équipements.
Sachez qu'il est souvent possible de jumeler votre cuve avec une deuxième cuve pour doubler la capacité de stockage.
Bon à savoir : vous pouvez utiliser l'eau de pluie sans restriction pour l'arrosage ou le nettoyage de vos biens. Toutefois, son usage domestique est limité au lavage du sol, aux WC et aux machines à laver car l'eau est impropre à la consommation. Vous ne pouvez pas la boire ni l'utiliser pour la cuisine ou pour vous laver.
Si l'eau de pluie est acheminée à l'intérieur de votre domicile, votre installation est raccordée au réseau d'assainissement collectif. Il est alors nécessaire de réaliser une déclaration auprès de votre mairie. Vous pouvez trouvez plus d'informations à ce sujet sur le site du service public.
Avec toutes ces informations, vous pouvez dès à présent consulter notre catalogue de gouttières pour trouver l'équipement idéal pour votre toiture !
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Comment protéger votre toiture contre les nuisibles et les feuilles ?
Ajoutez des accessoires à votre toiture pour empêcher les animaux de s'y introduire et pour éviter que les feuilles ne s'accumulent dans vos gouttières.
Comment poser des tuiles ?
Le choix du produit et de son mode de pose est en fonction des contraintes de l'ouvrage et de la mise en œuvre, elle-même relèvent de la responsabilité des maîtres d'œuvre en application des DTU correspondants.
